Méthode Maroto-Ha

C'est cet ensemble de disciplines qui forme le Takeda Ryu Sobu-jutsu.

Mais qu'est-ce qui différencie l'art de Maître Roland MAROTEAUX des sports de combats aussi magnifiques et aussi efficaces soient-ils ?

Son école, enseigne l'ART et la MANIÈRE de faire face à un ou plusieurs agresseurs, armés ou non, étant, non pas des agresseurs occasionnels, ou sous l'emprise d'on ne sait quel produit diminuant leurs capacités physiques, mais étant eux-mêmes des EXPERTS d'arts martiaux. Ce n'est donc pas un jeu car il faut songer qu'en cas d'agression physique, l'homme (ou la femme) se retrouvera seul, livré à lui-même. Aucun secours ne lui sera porté. Pas de policier, pas plus de gendarme ou autre îlotier et malheureusement pour notre société, pas même un passant pour lui porter secours à cet instant précis ! La victime, dans le meilleur des cas, subira s'en sortira à moindre frais, portera plainte (comme de bien entendu) et sera indemnisée dans les deux ans et demi à trois ans après les faits. Qu'on se le dise !

Sans chercher à vaincre, on ne doit pas pour autant subir les agressions physiques d'autrui, à défaut des agressions verbales auxquelles la société nous a familiarisé !

La branche TAKEDA-RYU MAROTO-HA c'est ni plus ni moins qu'un condensé du TAKEDA-RYU originel avec un surplus bien spécifique, sans que cela ne soit une quelconque synthèse. En fait, il s'agit essentiellement d'une méthode de travail et d'enseignement basée sur l'intuition et la spontanéité.

Au style originel viennent se greffer des techniques d'application en provenance d’autres écoles traditionnelles japonaises illustres.

Comme le montre l'organigramme (non exhaustif) de la méthode Marotokan,

Minamoto-no-Maroto a étudié avec beaucoup de maîtres japonais comme :

Pour l'Aikikai : Koichi Tohei, Nobuyoshi Tamura, Masamichi Noro, Kazuo Chiba, ...

Pour le YoshinKai : Gozo Shioda, Kiyoyuki Terada, Tadao Ogawa, ...

Pour l'Hakko Ryu : Ryuho Okuyama, Toshio Okuyama, Hisamitsu Mimurodo,

Kozan Terasawa, Takeshi Dogane, Yasuhiro Irie, Michio Watanabe, Kimiteru Mimurodo...

Pour le Takeda Ryu : Hisashi Nakamura, Toshihisa Sofue, Masayuki Toyoshima,

Miyoshi Morita, ...

La méthode TAKEDA-RYU MAROTO-HA préserve beaucoup de techniques ancestrales provenant des champs de bataille, là où chacun devait affronter la mort, face à des ennemis aussi redoutables qu'experts. La plupart de ces techniques n'avaient jamais été révélées en occident. Jusqu'ici...

C'est ce qui fait encore l'une de particularités de cette méthode !

 

L’AÏKI-JUJUTSU de cette école avant d’être une « voie » est véritablement un JUTSU reposant sur des principes qui valident les techniques. Avant d’étudier une technique, il faut comprendre l’attitude, conserver son centre, laisser son corps évoluer pour créer le "vide" nécessaire à "l'absorbtion" de l'adversaire. La technique vient ensuite raccourcir le temps de réponse, non se substituer au principe. Et le partenaire qui reçoit doit aussi donner, non par sa rudesse mais par sa détermination (on est loin de « l’art de se défendre contre des attaques qui n’en sont pas »). On ne joue pas. On ne voit pas de grandes chorégraphies martiales, où les connivences et les complicités ridiculisent certains pratiquants qui ont la chance de ne jamais s’être trouvés dans une situation réelle de combat. Ici ce n'est pas à "uke" d'être en harmonie avec "tori", mais bel et bien à celui qui apprend à se défendre de s'harmoniser avec les distances et les rythmes que tente d'imposer, par le biais de la contrainte physique, le partenaire.

 

 

Le IAÏDO de cette école se pratique seul et à deux. A une distance qui permet à chacun de s’exprimer en toute sécurité. Il n’est pas question de s’auto hypnotiser en face d’un miroir renvoyant l’image d’un ego satisfait. Il n’est pas question d’être rapide pour simplement toucher. Il faut adopter « l’esprit tranchant » pour pouvoir trancher d’un trait, sinon comment couper avec un vrai sabre.

Contrairement aux arts martiaux sportifs qui privilégient la spécialisation (KATA – COMBAT…) le TAKEDA-RYU MAROTO-HA remplit vraiment son rôle d’éducation sans mettre la charrue avant les bœufs. Répéter, par exemple, une erreur qui se transforme en réflexe est une faute qui serait fatale si l’élève était, par malheur, amené à se défendre réellement.

Cependant, limiter l’expression du budo au combat serait une autre erreur. Les principes de cette école ont vocation à s’appliquer dans la vie de tous les jours. On est agréablement surpris par l’état d’esprit des instructeurs. Pas de paroles désobligeantes à l’endroit de telle ou telle école, tout au plus un regard malicieux dès qu’un pratiquant s’obstinait à vouloir pratiquer à sa façon. Car c’est le privilège de cette ancienne école de ne pas avoir à démontrer une quelconque légitimité. L’histoire s’en est chargée. Au lieu de s’appliquer à persuader, les professeurs montrent et expliquent. Les élèves acceptent et se remettent en cause. Ou bien le poids de leur ego est tel qu’il leur est coûteux de poursuivre…

La méthode TAKEDA-RYU MAROTO-HA invite à accepter l’autre, non par peur ou par faiblesse, il suffit de voir les pratiquants évoluer sur un tatami pour s’en rendre compte, mais parce que la vie est une ouverture. Le respect et la pratique de ces formes anciennes (Koryu) sont les meilleurs garants de la parfaite transmission de ces savoirs séculaires aux générations futures."

 

         SPECIFICITES

- La garde est toujours pied droit en avant, selon la posture des sabreurs Japonais d'autrefois. Ce n'est pas pour autant que l'on se défend que d'un seul côté, comme ont tendance à le croire ceux qui se confinent dans leur petite sphère...

- Les bases techniques (Kihon wasa) ne comportent aucune forme d'attaque et se pratiquent à droite et à gauche en changeant la garde, puisqu'il s'agit avant tout d'éducatifs.

- Toutes les techniques à mains nues sont très anciennes et furent pratiquées autrefois sur les champs de bataille. Elles sont propres à l'école Takeda bien que certaines sont très ressemblantes avec celles d'autres écoles sous des appellations différentes.

- L'étude des ATEMI avec le tranchant de la main se pratique couramment, alors qu'elle est de plus en plus délaissée au sein de nombreuses écoles traditionnelles. L'entraînement sur le corps d'un partenaire s'effectue avec un gant spécial (SOGO).

- En application, la plupart des techniques se terminent par une immobilisation au sol sous forme de clés de bras, du coude ou du poignet que l'on nomme au Japon AÏKI-GOSHIN-JITSU-WAZA et en Europe AÏKI-GOSHINDO-WAZA.

- L'école TAKEDA RYU décerne ses propres grades et certificats ou Menkyo et n'est "inféodée" à aucun autre organisme national ou international. Son infrastructure est établie selon une hiérarchie interne.

- Il faut maîtriser au moins trois disciplines pour prétendre exceller en SOBU-JUTSU (ensemble d'arts martiaux) et obtenir un certificat fédéral d'instructeur en AÏKI-JUJUTSU TAKEDA-RYU MAROTO-HA.

- L'aïkido comme le ju-jitsu ou encore le iaïdo ne sont en fait qu'une partie d'un tout et ne peuvent se suffire à eux seuls.

 
 
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